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Arrêt du tabac

Le traitement proposé s’adresse à des personnes qui ont pris la décision d’arrêter de fumer. L’hypnose vise à défaire les liens physiques et psychologiques.

Arrêt du Tabac en une séance: 95% de clients qui arrêtent dès la première séance.

Des forfaits « sevrage tabagique » qui permettent un remboursement de l’hypnothérapie

Certains contrats de mutuelle vous proposent des forfaits allant jusqu’à 200€ par an et par personne, pour prendre en charge vos démarches pour arrêter de fumer. Ce qui est important de signaler ici : c’est que même si votre mutuelle ne prend pas en charge l’hypnothérapie de manière générale, elle peut rembourser des séances d’hypnose si c’est pour le sevrage tabagique.

N’hésitez donc pas à demander à votre hypnothérapeute de spécifier, sur sa facture l’objet de la séance afin d’être totalement ou partiellement remboursé.


Le sevrage se fait  en une séance d’hypnose pour la plupart des fumeurs.

Lors de la prise de rendez-vous, en concertation avec le thérapeute, un protocole personnalisé vous est expliqué et sera à poursuivre sur les trois jours précédents la séance d'arrêt du tabac.

L’hypnothérapie s’adresse à tous les fumeurs, peu ou très fortement dépendants, quelle que soit l’ancienneté de leur tabagisme.

Par année un fumeur qui consomme 1 paquet par jour dépense 7 euros x 365 jours dépense 2555 euros par an.

On le sait, fumer tue. Pour autant, la dangerosité du tabac reste sous-estimée par les fumeurs. Le Pr Daniel Thomas, cardiologue à l'Institut du cœur de la Pitié-Salpêtrière (Paris), fait le point sur l'ensemble des bénéfices au sevrage tabagique.

 

 

Les bénéfices de l'arrêt du tabac sont multiples :  le souffle est restauré, la peau retrouve son éclat, les risques d'impuissance sont réduits… Mais c'est au niveau cardiovasculaire que l'intérêt d'en finir une fois pour toute avec la cigarette prend vraiment tout son sens.

 

Le tabac tue 73 000 personnes par an

 

" Fumer bouche les artères et provoque des crises cardiaques et des attaques cérébrales", " Vous courez 50 % plus de risques d'avoir une crise cardiaque qu'un non-fumeur". Ces dangers liés au tabagisme ont beau figurer en gros caractères et être illustrés de photos-choc sur les paquets de cigarettes, les fumeurs minorent encore la dangerosité du tabac : en 2009, ils étaient moins de 40 % à craindre les maladies cardiovasculaires, et moins de 60 % les cancers.

En France, le tabac tue pourtant chaque année 73 000 personnes, dont un quart (environ 18 000) par maladie cardiovasculaire, selon de récentes données françaises. 

Cette proportion de décès d'origine cardiovasculaire liée au tabac monte même à 30 % chez les femmes, égalant peu ou prou la mortalité par cancer liée au tabac chez ces dernières, souligne le Dr Thomas.

 

 

Contrairement à certaines croyances, répandues parmi le grand public mais partagées par bon nombre de médecins, le tabac figure en tête des facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, devant l'hypertension artérielle et le diabète, selon l'étude Interheart qui le place en 2ème position derrière le cholestérol. Surtout, c'est un facteur de risque qui frappe tôt et qui se suffit à lui-même pour provoquer un infarctus chez les jeunes, souligne le Dr Thomas. " Parmi les victimes d'infarctus avant 50 ans, 70 à 90 % sont fumeurs et la même proportion n'a que le tabagisme comme facteur de risque de leur infarctus".

 

 

 

"Pas de petit tabagisme".......

Parmi les autres idées reçues que le cardiologue souhaite battre en brèche : celle selon laquelle seule la cigarette présente un danger tandis que les autres produits du tabac (cigare, pipe, narguilé…) seraient inoffensifs. " Toutes les formes de consommation de tabac sont à risque d'infarctus du myocarde", martèle-t-il. Ce risque est multiplié par près de 3 chez les fumeurs de cigarettes avec filtre, par 2,5 chez ceux qui les préfèrent sans filtre, par un peu plus de 2 chez les amateurs de narguilé et de tabac non fumé, et par plus de 3 chez les fumeurs de pipe.

Le cardiologue veut également mettre fin au mythe selon lequel fumer très modérément est sans danger. " Par rapport aux autres facteurs de risque cardiovasculaire, le tabac agit sans seuil, autrement dit il n'existe pas une consommation en-dessous de laquelle le risque est nul. Les mécanismes qu'il fait intervenir, dominés par les spasmes et la thrombose, sont des éléments majeurs d'accident cardiaque pour lesquels il n'est pas nécessaire d'en consommer beaucoup". En résumé, " il n'y a pas de petit tabagisme".

Quant au tabagisme passif, " c'est une réalité", assène le cardiologue. Et ce dernier de préciser que vivre avec un fumeur expose à un risque relatif de maladie cardiovasculaire de 1,62, quand être exposé 1 à 7 heures par semaine à la fumée de tabac expose à un risque relatif d'1,24.

 

Arrêt du tabac : des bénéfices en 24 heures

On vous le répète à longueur d'année, arrêter de fumer c'est bon pour la santé. Au niveau cardiovasculaire, une année d'abstinence suffit à réduire de moitié le risque d'événement coronaire. Mais les premiers bénéfices surviennent nettement plus vite :

 

         en 24 heures, le monoxyde de carbone est éliminé du sang. Chez un fumeur, le CO2 sature l'hémoglobine qui ne peut plus transporter l'oxygène aux tissus. Son élimination restaure donc la fonction de l'hémoglobine, ce qui se traduit par une amélioration des performances sportives.

 

         en 2 semaines, la capacité plaquettaire est restaurée, annulant au passage le risque de thrombose et de spasme coronaire.

 

Plus vous êtes jeune, plus les bénéfices de l'arrêt du tabac sont importants. Ainsi, éteindre sa dernière cigarette avant ses 40 ans permet de retrouver son espérance de vie initiale. " Si l'on arrête plus tard, vers 55-65 ans, on garde une hypothèque qui s'est associée aux autres facteurs de risque cardiovasculaires", prévient Daniel Thomas.

Même si cela peut sembler évident, arrêter de fumer après un premier événement cardiovasculaire est également très bénéfique. Cela diminue en effet de moitié le risque de récidive après un infarctus du myocarde, un pontage ou une coronaroplastie et de 36 % la mortalité après un événement coronaire.

Le risque de diabète, indépendamment des autres facteurs de risque, est multiplié par 2,66 chez les fumeurs par rapport aux non-fumeurs. À l'arrêt du tabac, ce risque redevient identique à celui des non-fumeurs 3, assure Daniel Thomas.

Enfin, dire stop au tabac c'est renoncer aux risques d' impuissance et aux méfaits sur la peau.

 

" Les bénéfices cardiaques du sevrage tabagique", Dr Daniel Thomas, Entretiens de Bichat, 14 septembre 2012.

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